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Le rôle crucial d’Euronext dans le financement des entreprises européennes

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L’année 2013 restera dans les annales comme celle de la réouverture des marchés d’Euronext. Alors que le contexte économique reste difficile dans de nombreux pays européens, nos marchés ont joué un rôle majeur dans le financement des entreprises de toute taille et de tous secteurs. Ces dernières ont levé 92 milliards d’euros en 2013 sur nos marchés, à comparer avec 83 milliards en 2012, dont près de 29,4 milliards en fonds propres et quasi-fonds propres et 62,3 milliards en obligations. Parmi les opérations les plus importantes figurent la levée de capital de 750 millions d’euros de Numéricable lors de son IPO à Paris et, toujours pour la France, l’augmentation de capital d’Alcatel Lucent qui s’est élevée à 1 milliard d’euros et l’émission obligataire de 1,4 milliard d’euros réalisée par EDF. En Belgique, bpost a levé 812 millions d’euros lors de son IPO et au Portugal, l’opérateur postal CTT a levé près de 580 millions d’euros également à l’occasion de son introduction sur Euronext.
Aux Pays-Bas, le listing technique d’OCI (cotation et offre d’échange d’une capitalisation boursière de 6.2 milliards d’euros) a eu lieu.
Au total, on comptabilise près d’une quarantaine d’opérations dont plus de 20 IPO qui ont permis de lever plus de 3 milliards d’euros, soit un montant qui n’avait plus été vu depuis 2007.

« Ces opérations et ces chiffres témoignent de la place centrale que tient Euronext dans le financement de l’économie européenne. Nous oeuvrons en permanence sur nos marchés pour plus de transparence, d’efficacité, de sécurité et de surveillance afin de ramener les investisseurs en bourse et ainsi favoriser le développement des entreprises », explique Marc Lefèvre, Directeur du Développement Commercial et des Relations Emetteurs en Europe d’Euronext. « Nous pouvons parler d’un cercle vertueux qui s’est enclenché sur nos marchés. »

Plusieurs raisons à cela. Pour commencer, l’évolution favorable des indices a rassuré les investisseurs et les particuliers après plusieurs années de crise. Le CAC 40 a progressé de 17,99 % en 2013, l’AEX de 17,24 %, le BEL 20 de 18,10 % et le PSI 20 de 15,98 %. Dans le même temps, la volatilité est retombée à de bas niveaux, ce qui est prérequis pour un marché des introductions en bourse dynamique. Ainsi, l’indice de volatilité VSTOXX qui était monté à plus de 60 % en 2009 et retombé à 17 % fin 2013, soit le même niveau qu’en 2007 avant la crise.

On peut aussi citer parmi les raisons du retour au premier plan de la bourse la double réallocation - entre actions et obligations, en faveur des premiers, mais aussi géographique entre les Etats-Unis et l’Europe – qui attire nombre d’investisseurs. Enfin, les niveaux de valorisation atteints permettent aux fonds d’investissement de véritablement utiliser les marchés pour céder certaines de leur participation à travers des introductions en bourse.

Toutes ces tendances devraient se poursuivre en 2014 qui devrait être l’année de la transformation après la réouverture des marchés en 2013.